Le parlement européen rejette Hadopi
Les négociations menées dans le cadre du vote prochain du paquet Télécom par le parlement européen (ensemble de lois visant à réguler le secteur) ont surpris par leur dureté et le consensus qui s'en est dégagé.
Contre toute attente, les socialistes, verts et centristes européens ont défendu mordicus le principe du droit à l'information et à la communication de tout citoyen européen, rendant caduque toute interruption administrative de la connexion Internet. Cette dernière ne pourra être coupée que par une décision de justice.
Si la loi n'est pas encore votée et que le texte final ne s'annonce pas parfait pour la défense des libertés des internautes, Hadopi et ses défenseurs peuvent se faire du souci. Comment envisager que la justice française, déjà surchargée par la masse de dossiers à traiter au quotidien, puisse gérer 55 000 cas supplémentaires chaque année (chiffre estimatis du nombre de "pirates" faisant l'objet de poursuite)?
Contre toute attente, les socialistes, verts et centristes européens ont défendu mordicus le principe du droit à l'information et à la communication de tout citoyen européen, rendant caduque toute interruption administrative de la connexion Internet. Cette dernière ne pourra être coupée que par une décision de justice.
Si la loi n'est pas encore votée et que le texte final ne s'annonce pas parfait pour la défense des libertés des internautes, Hadopi et ses défenseurs peuvent se faire du souci. Comment envisager que la justice française, déjà surchargée par la masse de dossiers à traiter au quotidien, puisse gérer 55 000 cas supplémentaires chaque année (chiffre estimatis du nombre de "pirates" faisant l'objet de poursuite)?