Web 3.0 : l'internet à péage ?
Internet est basé sur un modèle simple et qui a fait son succès: la neutralité. Les informations circulent librement d'un bout à l'autre de la toile de façon égale entre tous les utilisateurs, sans favoritisme ni discrimination. Tim Berners-Lee, l'inventeur du Web, estime pour sa part que 'Internet est synonyme d'une "connexion libre, à toute application et pour quiconque".
Ce modèle vacille. Les performances sans cesse améliorées des équipements des opérateurs et fournisseurs d'accès Internet rendent possibles l'analyse des données transitant sur le Web et leur exploitation, notamment commerciales. Certains n'ont effectivement pas tardé à sentir la bonne affaire: pourquoi dès lors ne pas proposer à ceux qui seraient prêts à payer des accès privilégiés grâce à une meilleure bande passante? Certains sites, certaines applications seraient accessibles à tout moment et à des vitesses de transmission très élevées, alors que d'autres n'auraient que les restes de la capacité disponible à se partager.
Nous avons tous à perdre à ce petit jeux. Simples internautes, fans des jeux en ligne, webmasters, bloggeurs, journalistes, créateurs de contenus culturels, etc. Les accords entre éditeurs, détenteurs de contenus et opérateurs se multiplieront et les prix s'envoleront: droit d'accès, temps de connexion, rapidité du téléchargement, etc.
Clé de la création, de l'innovation et de la libre circulation de l'information, la neutralité d'Internet doit être préservée. Dans le cas contraire, nous retomberons dans les vieux modèles que sont la radio ou la télévision. Les barrières à l'entrée, notamment en terme d'investissement, seront si importantes que seuls un nombre restreint d'acteur pourront les assumer. D'acteurs nous redeviendrons spectateurs, passifs et soumis aux choix d'un petit nombre de décideurs.
Soyons vigilants. Ne laissons reculer aucune liberté.
Ce modèle vacille. Les performances sans cesse améliorées des équipements des opérateurs et fournisseurs d'accès Internet rendent possibles l'analyse des données transitant sur le Web et leur exploitation, notamment commerciales. Certains n'ont effectivement pas tardé à sentir la bonne affaire: pourquoi dès lors ne pas proposer à ceux qui seraient prêts à payer des accès privilégiés grâce à une meilleure bande passante? Certains sites, certaines applications seraient accessibles à tout moment et à des vitesses de transmission très élevées, alors que d'autres n'auraient que les restes de la capacité disponible à se partager.
Nous avons tous à perdre à ce petit jeux. Simples internautes, fans des jeux en ligne, webmasters, bloggeurs, journalistes, créateurs de contenus culturels, etc. Les accords entre éditeurs, détenteurs de contenus et opérateurs se multiplieront et les prix s'envoleront: droit d'accès, temps de connexion, rapidité du téléchargement, etc.
Clé de la création, de l'innovation et de la libre circulation de l'information, la neutralité d'Internet doit être préservée. Dans le cas contraire, nous retomberons dans les vieux modèles que sont la radio ou la télévision. Les barrières à l'entrée, notamment en terme d'investissement, seront si importantes que seuls un nombre restreint d'acteur pourront les assumer. D'acteurs nous redeviendrons spectateurs, passifs et soumis aux choix d'un petit nombre de décideurs.
Soyons vigilants. Ne laissons reculer aucune liberté.