Mobile : Free gagne la première manche
Après de multiples tentatives, Free décroche la fameuse 4ème licence. Le célèbre fournisseur d'accès Internet va donc devenir
opérateur mobile. Il a promis de "secouer" le marché en proposant des forfaits divisant pas deux les factures annuelles d'un foyer moyen, soit possédant 3 lignes mobiles.
Cependant, point d'euphorie pour le moment. Les premiers forfaits mobiles estampillés Free ne seront pas disponibles avant fin 2011 au mieux. Car d'ici là, et en accord avec les engagements pris envers l'ARCERP, l'autorité de régulation des télécoms, la filiale du groupe Iliad devra couvrir au moins 25% de la population française, 80% d'ici 2016.
Pour ce faire, Free devra investir pas moins de 1,3 milliards d'Euros sur cette période. Le FAI a déjà programmé un investissement de 1 milliard sur 10 ans dans la fibre optique qu'il souhaite généraliser sur son réseau.
La triade Orange-SFR-Bouygues Telecom n'aura pas réussi à faire au nouvel entrant. Marché sclérosé par une concurrence inexistante, parfois grotesque (on se souvient de l'effet que devait produire sur le prix de l'iPhone sa commercialisation par SFR, cassant ainsi l'exclusivité d'Orange...), la France fait partie des pays où les abonnements et communications sont les plus chères en Europe.
N'étant pas spécialement fan des pratiques commerciales de Free ni du traitement de sa relation client, j'espère cependant que son arrivée sur le mobile permettra une véritable remise en mouvement de ce marché, à l'image de l'impact produit par son entrée fracassante sur les offres d'accès à Internet. Les opérateurs en place seront obligés de réagir, voire d'anticiper l'arrivée de Free. Le marché français a certes un taux d'équipement élevé; 95% des foyers étant équipés d'un mobile. Mais c'est moins qu'en Europe où l'on trouve des taux pouvant aller jusqu'à 120% (de nombreux foyers comptant alors plusieurs mobiles).
Encore un peu de patience et rendez-vous dans deux ans.
opérateur mobile. Il a promis de "secouer" le marché en proposant des forfaits divisant pas deux les factures annuelles d'un foyer moyen, soit possédant 3 lignes mobiles.Cependant, point d'euphorie pour le moment. Les premiers forfaits mobiles estampillés Free ne seront pas disponibles avant fin 2011 au mieux. Car d'ici là, et en accord avec les engagements pris envers l'ARCERP, l'autorité de régulation des télécoms, la filiale du groupe Iliad devra couvrir au moins 25% de la population française, 80% d'ici 2016.
Pour ce faire, Free devra investir pas moins de 1,3 milliards d'Euros sur cette période. Le FAI a déjà programmé un investissement de 1 milliard sur 10 ans dans la fibre optique qu'il souhaite généraliser sur son réseau.
La triade Orange-SFR-Bouygues Telecom n'aura pas réussi à faire au nouvel entrant. Marché sclérosé par une concurrence inexistante, parfois grotesque (on se souvient de l'effet que devait produire sur le prix de l'iPhone sa commercialisation par SFR, cassant ainsi l'exclusivité d'Orange...), la France fait partie des pays où les abonnements et communications sont les plus chères en Europe.
N'étant pas spécialement fan des pratiques commerciales de Free ni du traitement de sa relation client, j'espère cependant que son arrivée sur le mobile permettra une véritable remise en mouvement de ce marché, à l'image de l'impact produit par son entrée fracassante sur les offres d'accès à Internet. Les opérateurs en place seront obligés de réagir, voire d'anticiper l'arrivée de Free. Le marché français a certes un taux d'équipement élevé; 95% des foyers étant équipés d'un mobile. Mais c'est moins qu'en Europe où l'on trouve des taux pouvant aller jusqu'à 120% (de nombreux foyers comptant alors plusieurs mobiles).
Encore un peu de patience et rendez-vous dans deux ans.